Elo les Cupcakes

Le Corot

Bonjour les gourmets

Je voulais vous raconter en image le délicieux moment que mon Amoureux et moi avons eu la chance de passer au Corot, le restaurant étoilé de l'Hôtel des Etangs de Corot, à Ville d'Avray à 10 minutes de Paris. 
Vous connaissez peut-être les Etangs de Corot car cet hôtel héberge un Spa Caudalie. C'est par la cuisine de Rémi Chambard que j'ai découvert ce lieu et que j'ai eu envie de vous en parler.

Le temps n'était pas de la partie mais la salle du restaurant est largement ouverte sur la verdure. Qu'importe le mauvais temps après tout, l'endroit est à la fois chic et chaleureux. Le service est pour beaucoup dans la convivialité qui y règne. Le personnel n'est pas seulement extrêmement professionnel mais également à l'aise, cela met à l'aise ! 

Le Chef Rémi Chambard a fait ses classes dans de beaux établissements et auprès de Meilleurs Ouvriers de France. Après deux années passées auprès de Nicolas Masse aux Sources de Caudalie, en tant que Sous-chef, Rémi Chambard rejoint le second établissement de Alice et Jérôme Tourbier, en octobre 2011.

C’est deux ans après sa prise de fonction que le Guide Michelin 2014 accorde une première étoile au restaurant Le Corot, qualifiant sa cuisine de « fraîche, légère et esthétique ».

Je m'attendais évidemment à une cuisine de haut vol. Je dois dire que j'ai été surprise par des associations étonnantes, de l'audace dans l'utilisation d'herbes ou condiments. 
Les photos risquent de vous mettre l'eau à la bouche. Comme tout établissement de ce niveau, de nombreuses attentions gourmandes ponctuent le repas, avant l'entrée et après le dessert.

Pour début, balade "autour du lac" : écrevisse, escargot et pomme de terre soufflée. La petite feuille dessus est de l'oxalise, le tout constitue une charmante balade.

La "vraie" mise en bouche est un saumon cuit au sel. C'est généreux, acidulé et rond à la fois. Juste salée, cette mise en bouche joue son rôle en nous ouvrant l'appétit. 

L'Homme opte pour les asperges en entrée. Elles sont caramélisées, entre croquant et fondant. Une subtile sauce à l'estragon en relève, si c'était nécessaire, le goût. 

Pour ma part, des morilles me font fondre. Sur leur ballotin de pintade et sous une divine sauce, elles sont elles aussi très généreuses.

Nous continuons avec du poisson pour Monsieur : Saint-Pierre saisi vif, encre de soupions et artichaut en trois façon : nature, en purée et en chips. Le Chef recommande de tout mélanger pour profiter en bouche de l'alliance de tous les goûts et textures. J'aime l'idée. 

Je ne mange des ris de veau que dans les bons restaurants. Je préfère m'en remettre à un grand chef pour leur préparation. Je ne suis pas déçue par le plat de Rémi Chambard. Il est gras, rond, fondant. Je regrette un jus de veau un peu trop salé. Mais pas assez pour m'empêcher de saucer !

Le pré-dessert (c'est drôle comme idée non ? Comme s'il fallait une transition entre le plat et le vrai dessert) est très agréable : glace à la mélisse, strudel café et cacao. 

 

En dessert, la tarte au citron est excellente mais plus classique que l'association oseille et poire. En mousses légères dans leur cigare au chocolat, le Chef recommande là aussi de tout mélanger et c'est très réussi. J'adore les associations surprenantes qui semblent pourtant évidentes quand on les goûte. 

Une petite gourmandise après le dessert ? Oh que oui. Un "tout chocolat", avec une pointe de citron et de menthe que je crois deviner, accompagné d'une glace au miel de Chaville, ville limitrophe de Ville d'Avray. 

Au delà de l'hôtel et du spa Caudalie, vous pouvez penser au restaurant les Corot pour une escapade gastronomique. Pour notre part, nous y retournerons avec plaisir aussi bien en été pour profiter des extérieurs, qu'en hiver pour se lover dans une salle toute cocoon et surtout pour profiter d'une cuisine de saison, inventive et généreuse.

Menu en 4 étapes à 95€
Entrée à la carte à partir de 36€ et plat à partir de 47€.

Semaine Hongkongaise au Shang Palace - Shangri La Paris

Hello les Loulous,

Fins gastronomes, gourmets, à la recherche d'une belle table pour fêter un anniversaire ou vous faire plaisir ? Courrez vite au Shangri La, à la table du Shang Palace, restaurant Chinois étoilé qui célèbre jusqu'au 30 Mars 2015 la gastronomie Hongonkaise.

Vous l'avez peut-être déjà lu par ici ou par là, j'ai l'immense chance de pouvoir goûter aux délices du Shangri La.
Cette fois c'est à la cuisine Chinoise que j'ai pu goûter. Pour la deuxième année consécutive, le Shang Palace reçoit le Chef doublement étoilé, Mok Kit Keung, de l’emblématique hôtel Kowloon Shangri-La, Hong Kong, le temps d'une semaine gastronomique unique.

Je suis amatrice de cuisine Chinoise. Evidemment, la cuisine du Chef Mok est incroyablement plus fine et surprenante que ce que j'ai pu goûter jusque lors en France. Voici un petit récit.

Je commence par la plus grande surprise de cette carte, le plus étonnant des plats et le plus fin. L'intitulé me faisait pourtant un peu peur : Effiloché de poulet noir et méduse ! Je n'avais jamais mangé de méduse et j'appréhendais un peu car je n'aime pas le poisson cru. On nous annonce une méduse - pêchée en Chine - tout juste blanchie. Je me lance.
Incroyable ! Cette salade, relevée par des cébettes, agrémentée de cacahuètes et parfaitement assaisonnée et à tomber. Croyez-moi, elle seule vaut le détour. 

Autre gourmandise : la langouste croustillante aux flocons d'avoine. Panure vanillée et épicée, grasse tout juste ce qu'il faut... à manger à la petite cuillère !

Très prometteuse, l'omelette blanche au crabe d'Alaska et à la truffe noire éblouit moins mes papilles. Les blancs d'oeuf prennent peut-être hélas trop le pas sur le crabe et la truffe, même si relevés par un filet d'huile d'olive du Lubéron.

Mais voici un autre plat qui va me faire fondre : boeuf sauté aux morilles et asperges blanches.
Sans doute pour les mêmes raisons que je n'aime pas le poisson cru, je n'aime pas le boeuf saignant et ne le mange donc pas s'il n'est pas longuement mijoté, n'en déplaisent aux carnivores.
Le Chef Mok a réussi à me faire aimer son boeuf, j'en suis tombée en amour. Il était fondant, mariné, épicé, parfumé, sans doute notamment grâce à du gingembre. Accompagné d'asperges blanches et de morilles séchées puis frites, il devient un plat d'exception.

Le Chef Mok a également imaginé un filet de turbot poêlé, sauce soja et riz croustillant, du tofu frit au sel noir d’Hawaï et des champignons noirs (shiitake) frits, jus réduit. Ces derniers constituent plutôt d'excellents accompagnements, à partager, tout commes l'ensemble des plats à la carte.

Jusqu'au bout, le chef crée la surprise avec sa crème citrouille, glace noix de coco et crème pâtissière. Il arrive justement en salle au moment où je m'en régale et semble particulièrement fier de cette recette. Je le comprend, comme j'aimerais arriver à la refaire (j'essayerai un jour...).

C'est bien une crème de citrouille, au goût bien prononcée, qui se marie incroyable bien à la glace noix de coco. C'est étonnant et pourtant l'association semble aller de soi. C'est un dessert incroyablement digeste, peu sucré... qui rouvrirait presque l'appétit !

Le Shang Palace est ouvert du jeudi au lundi, réservations au 01 53 67 19 92.

Un grand merci à Claudia et au Shang Palace pour cette délicieuse invitation.

Le carrot cake de Marlette

Oh oh oh ! Avouez, vous pensez déjà à Noël. Vous avez peut-être déjà commencé les préparatifs, repéré des recettes, acheté des cadeaux ?! Par ici ça sent déjà Noël... Et pour moi, les épices comme la cannelle me plonge immédiatement dans l'univers de Noël.

Voilà pourquoi je propose de vous faire découvrir deux produits idéaux pour les goûters d'hiver, en attendant les fêtes : 
Le carrot cake bio de Marlette
Le thé de Noël Tsarevna de Kusmi Tea.

C'est un après-midi pluvieux d'Octobre, dans le très cocoon Café Marlette* que j'ai découvert ces nouveautés très gourmandes. 

Le principe des produits Marlette est très sympa : des préparations bios auxquelles il suffit d'ajouter des produits frais. En quelques minutes vous obtenez des pâtisseries de super qualité car les ingrédients sont soigneusement sélectionnés. Pour ce carrot cake par exemple, les farines proviennent de moulins proches du lieu de fabrication, le sel de l'ïle de Ré, les carottes du sud de l'Europe etc. Le tout bio !

J'adore cuisiner mais je n'ai pas toujours autant de temps que souhaité. Après essai, je suis convaincue par cette préparation de carrot cake, hyper savoureuse. 
Pas de recette ici car tout est sur le paquet ! 

L'équipe Kusmi a eu la bonne idée de nous faire découvrir sa nouveauté : le thé de Noël Tsarevna, qui accompagne idéalement le carrot cake. 
La superbe boîte reflète l'histoire des filles de Tsars, les Tsarevnas qui se rendaient au Palais d'Hiver de Saint-Pétersbourg pour décorer un immense sapin de Noël. 
Mélange de thé noir épicé, de réglisse, d'arôme d'orange, de vanille et d'amande, ce thé au goût très prononcé vous plonge immédiatement dans l'univers de Noël.

Préparation pour Carrot Cake Marlette, 7,80€ en vente sur www.marlette.fr, à la Grande Epicerie de Paris, au Publicis Drugstore et au Café Marlette.

Thé Tsarevna Kusmi Tea, 24,90€ les 250g, en vente dans les boutiques Kusmi Tea et tous les revendeurs

*Café Marlette, 51 rue des Martyrs, 75009 Paris

Fine Lalla ? Fast-food marocain

Quand j'ai su que Mehdi, croisé sur les bancs de l'école, lançait - avec un ami, Youssef - un fast-food marocain à Paris, près de l'Opéra, je n'ai pas pu attendre très longtemps avant de lui rendre visite. La "Première enseigne de gastronomie marocaine rapide et de qualité à Paris" tient-elle sa promesse ?

J'ai un attachement particulier à la cuisine Marocaine... Mes parents sont nés au Maroc et nous avons toujours un peu cuisiné marocain à la maison et toujours adoré cette cuisine.
Mais je la connais finalement mal, tout comme le pays où je ne suis allée qu'une fois (je vous parle de ce voyage ici). Je sais cependant ce qu'elle évoque pour moi et les saveurs que je souhaite retrouver dans un tajine par exemple. 

Et là je peux vous dire que Fine Lalla ? nous bluffe avec ses petits plats. Salades, couscous, tajines et même - une vraie nouveauté - les sandwich-tajines, semblent avoir été préparés dans les règles de l'art. C'est parfumé, mijoté, fondant... un régal à un prix défiant toute concurrence.

Medhi Draoui et Youssef Ben Saad, les fondateurs, ont réussi à concrétiser leur démarche : "Nous avons souhaité reproduire les recettes de nos mamans et de nos grands-mères en les adaptant aux attentes et aux contraintes des parisiens. Le nom même de «Fine Lalla ?» est d’ailleurs un clin d’œil à cette culture orientale… En dialecte marocain, cela signifie «Où est madame ?» ou «Où est grand-mère ?»". 

Comment ça se passe une fois sur place ?
Muni(e) de votre petit panier, vous composez votre déjeuner, à l'unité ou à travers une formule.
2€ l'entrée
4€ le sandwich (formule à 5€ avec une boisson)
2€ la boisson
8€ le tajine (9€ avec une boisson)
10€ le couscous (11€ avec une boisson)
3€ le dessert

Et hop direction la caisse. Vous vous laisserez peut-être tenter par un jus d'orange fraichement pressé ou l'incontournable thé à la menthe. A déguster sur place ou à emporter. 

Mes coups de coeur :
-la salade de carottes au cumin,
-le caviar de poivron,
-le tajine aux boulettes (mon préféré d'entre tous, l'attente était élevée!)
-le sandwich de tajine aux pruneaux (délicieux mais pas très photogénique...)
-le fromage blanc aux dattes, une tuerie.

Fine Lalla ? est une vraie nouvelle solution pour un déjeuner rapide, économique ET bon si vous travaillez ou 'shoppez' dans le coin. D'ailleurs, entourée de bureaux, la salle de désemplie pas.

Il faut dire que la boutique est un vrai concept-store, au design original et élégant. On nous promet un lieu anti-blues et c'est vrai que l'ambiance y est 'ensoleillée', joyeuse et détendue.
(En plus ils ont diffusé la musique de Pocahontas lorsque j'y étais, de quoi se sentir légère même après le repas - les filles comprendront !)

Fine Lalla ?
23 rue Louis le Grand, 75002 Paris
Métro : Opéra ou Quatre-Septembre
Ouvert du lundi au samedi, de 11h00 à 23h00

La bûche de Noël du Shangri La

Oh oh oh !

C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé au Shangri La le Chef Pâtissier François Perret afin de l'écouter me conter l'histoire de sa jolie bûche de Noël. 

Imaginiez-vous que la recherche pour une telle pâtisserie débute près de 10 mois à l'avance ? Et l'inspiration peut se trouver dans les endroits les plus familiers. C'est une planche en bois trouvée chez ses parents qui a été l'idée de départ du Chef Pâtissier. La planche est aujourd'hui le socle en chocolat de la bûche !

"Je voulais que le Père-Noël s'invite à la table des gens". Pari réussi. Les 5 petits cadeaux rouges, entourés par la ceinture de l'homme en rouge et blanc évoquent sans équivoque Noël. Je trouve cette bûche très poétique et bien moins prétentieuse que d'autres bûches de grands chefs cette année. Il s'agit pourtant d'une bûche de luxe, tant visuellement que gustativement.

François Perret joue cette fois encore malicieusement avec les contrastes de textures. Un biscuit sans farine, du caramel, une mousse au chocolat travaillée à partir d'un sabayon, blancs d'oeuf et chantilly et enfin des noisettes torréfiées. Tout ça fond et croque en bouche. 
Après le visuel, ce sont les parfums qui nous rappellent inévitablement Noël.



Cette petite merveille se déguste au Shangri La seulement (et hélas, car nous aurions bien aimé la commander pour l'emporter) du 18 au 25 Décembre 2013.

70€ la bûche pour 5 personnes
14€ la part individuelle (c'est-à-dire le petit cadeau rouge)

Shangri La
10 Avenue d'Iena, 75016 Paris

Dégustation offerte par le Shangri La

Nouvelle collection de cupcakes au Shangri-La

En juin dernier je rencontrais François Perret, Chef Pâtissier du Shangri La à Paris. L'occasion de parler de son parcours, son métier et de sa première collection de cupcakes. La technicité m'avait épatée, les saveurs totalement emballées. 
J'étais donc très impatiente de me rendre de nouveau à La Bauhinia, le salon de thé (et restaurant) de l'hotel afin de découvrir la nouvelle collection.

François Perret l'a imaginée à partir de grands classiques qu'il a revisités : soufflé au chocolat, île flottante, charlotte aux fraises, baba au rhum plus une nouvelle édition du framboise-litchi. 

Il m'a confié avoir voulu se rapprocher plus que précédemment de la forme du cupcake : une base solide et un topping plus léger, plus aérien.
Cette fois encore, pas question de proposer des gâteaux lourds, compacts ou écoeurants. C'est bien le contraire. La structure est toujours autant recherchée.

A côté de nous un duo de sexagénaires américains fécilicitent le chef dans un français parfait : "Ceci, Monsieur, est bien plus qu'un cupcake !'

Cupcake façon charlotte aux fraises des bois.
Biscuit à la cuillère et coeur de fraises. La charlotte n'est pas mon dessert préférée mais en format cupcake - c'est notamment pour ça que j'aime ces gâteaux - j'apprécie ce côté fruité. Evidemment c'est parfaitement exécuté, jetez un oeil à l'intérieur :

Côté fruit encore, le cupcake framboise-litchi, avec ses 3 petits guimauves en guise de chapeau :

Sans doute le plus féminin de la collection. Très fin. Plus élancé que l'année dernière et plus fruité encore : mousse de framboise, coeur de litchi (le fruit est simplement en compoté). J'aime l'idée de la poudre de biscuit qui habille la base et que l'on retrouve sur plusieurs cupcakes.

Les chocolat-addicts trouveront leur bonheur avec ce cupcake façon soufflé. Je le trouve tellement... réconfortant ! Chaque cuillérée appelle la suivante. Le chocolat est à la fois intense et très doux.
Petit regret : la forme n'évoque pas tellement le cupcake même si le duo mousse / biscuit (sans farine) en rappelle le principe.

Si vous n'avez pas mangé de soufflé au chocolat étant enfant, vous avez probablement un souvenir assez précis de l'île flottante ? 

François Perret et son équipe ont créé une merveille régressive et à la fois tellement chic : le cupcake façon ile flottante. La prouesse est incroyable : nous permettre - en dégustant un cupcake - de retrouver toutes les saveurs de l'ile flottante : l'oeuf à la neige, le caramel et la crème anglaise. 
Il est le préféré de l'équipe et incontestablement le mien.

Ce cupcake est très léger en bouche, notamment grâce à un topping qui n'est "qu'un" oeuf à la neige. Le biscuit est cuit à la façon d'un pain perdu, fourré d'un coeur 'crème brûlée', le tout pour retrouver les saveurs de vanille et de caramel. Un régal qui a lui seul vaut le détour.

Pour finir : le cupcake façon baba au rhum, fier et digne de toute sa hauteur. Vous imaginez bien la technique que cela nécessite...

Je ne vous parle même pas de la chantilly, l'image parle d'elle-même non ? En plus de la gelée de rhum vous verrez ce cupcake se faire arroser généreusement de rhum par une main bienveillante.

Les cupcakes sont déclinés en version miniature pour la formule tea-time qui comprend en outre des scones, d'autres biscuits et un assortiment salé. Attirante non ?

J'ai été particulièrement bien accueillie à La Bauhinia car invitée mais cela était le cas lors d'une première visite entre amies et ce qui est visiblement vrai pour tous les clients ce jour là. Le service est impeccable, aimable sans être condescendant. L'ambiance est chic mais décontrée, les gens rient sans complexe. L'atmosphère est très agréable, détendue et la salle lumineuse grâce au dôme en verre classé. 

Un tea-time au Shangri La a un prix (12€ le cupcake, 35€ la formule tea-time) mais si vous avez l'occasion de vous accorder un goûter dans un palace, n'hésitez pas une seconde, vous vivrez sans aucun doute une douce parenthèse gourmande.

Un cocktail chez Lucien (Fouquet's Barrière)

Lorsque je dégustais les Cupcakes du Fouquet's on me glissa à l'oreille que le Bar Le Lucien bénéficie de l'expertise de l'un des deux premiers Meilleurs Ouvriers de France Barmen : Stéphane Ginouvès. Quelques semaines plus tard rendez-vous était pris pour le rencontrer. Stéphane était souffrant mais nous avons été accueilli Johan Lejeune, responsable du bar.

Nous avons passé un moment délicieux. Non seulement parce que le cadre du bar, surtout le soir, est très agréable, ensuite parce que les cocktails sont divins et enfin parce que l'expertise de Johan est impressionnante et les éloges sur Stéphane intarissables.

Un homme qui m'explique que son métier c'est 'faire plaisir', ça fait plaisir. J'apprends que les barmen sont fins psychologues et que grâce à la technique de l'entonnoir, avec quelques questions, ils sont capables de cerner le cocktail qui vous fera plaisir. Sec, rond, sucré, classique, surprenant, fruité, fleuri...

La carte du Lucien est impressionnante : 70 créations et une trentaine de classiques. Pour s'y retrouver parmi 100 possibilités, la carte est présentée par alcool, on s'y retrouve facilement. Même si je ne suis pas encore capable de vous parler des différents Gins. On peut aussi s'aider des noms des créations.

Le 'Grey Goose Koala' comporte de l'eucalyptus et des glaçons 'rincés' à la Marie-Brizard. Un coktail a un accent Marocain avec de la figue et du Raz el hanout, un autre un accent Japonais avec du wasabi.

Pour moi ce sera le cocktail 'Coquine' : Vodka, rose bonbon et coquelicot. Spécialement imaginé pour les femmes.
Le 'Coquine' a une odeur délicatement régressive. Le goût est délicat, fruité, sucré mais sans excés. Il est féminin. Chic. Délicieux.
Je vous ai dit que les barmen étaient fins psychologues ? Sympas aussi, car je suis repartie avec la recette :-)

Recette du cocktail Coquine
6/10 de Vodka
3/10 de jus de goyave
1/10 de sirop de fraise bonbon (Sirop Monin par exemple)
Quelques gouttes d'arômes de Coquelicot (chez G. Detou par exemple).

L'Homme s'est laissé tenter par un 'Single S' à base de Champagne, Armagnac, Amaretto, fraises et menthe fraiche. Plus masculin en effet mais tout aussi délicat.

Chaque membre de l'équipe (une quinzaine de personne) a signé un cocktail, apportant ainsi son expérience, sa culture, sa personnalité. Décidemment j'aime l'esprit de ce bar. Quand j'apprends qu'après un parcours en cuisine, Johan a souhaité rejoindre le monde des cocktails plus favorable aux échanges, conversations et sourires, je les aimes encore plus.

La carte est renouvellée régulièrement, ce qui donne envie d'y retourner pour essayer d'autres cocktails.

Cela a un prix, environ 25€ le cocktail. Mais le soir, quelques tapas sont offertes (ils nous ont servi des noix de cajoux à la truffe qui m'ont rendue dingue). Surtout, quoi de meilleur que les bons moments et les découvertes ?

Le Lucien,
46 Avenue Georges V
75008 Paris

PS : d'après Johan, Carrie Bradshaw a une sacrée descente : 1 cosmopolitan est 10 fois plus fort qu'un mojito !
PS bis : d'ailleurs, faites TOUJOURS attention quand vous consommez de l'alcool, avec modération c'est tellement mieux.

Souvenirs de Grèce

En cet fin d'été j'ai envie de le retenir un peu... Il suffit que je revoie les photos de mes dernières vacances en Grèce, à Paros dans les Cyclades précisemment, pour que je ressente les odeurs de poisson grillé, de mer et de terre chaudes, que je me souvienne du soleil, du vent, que je nous revois traversant l'Ile en scooter à tout blinde (40 km/h au mieux) ou luttant contre les vagues à l'assaut de notre château de sable.

Comme je l'avais fait pour le Maroc, je vous poste ici quelques photos souvenirs de merveilleuses vacances, sous-titrées de quelques bonnes adresses. Cette fois non plus je n'ai pas étudié la cuisine locale... juste profité.

Commençons par le petit-déjeuner. A l'ombre de la terrasse de l'hôtel Saint Andreas, près de Naoussa, au nord de l'île de Paros. Un véritable coup de coeur. Le boss, Nikos, et son équipe sont juste au top, l'endroit est charmant et la piscine immense face à la mer. 

Je suis tombée amoureuse de leur café frappé. Il dépend cependant beaucoup de celle ou celui qui le prépare mais il est le plus souvent délicieux. De retour en France j'ai trouvé une consolation avec le Frappuccino de Starbucks, light (c'est à dire sans crème fouettée et au lait écrémé) avec un shot supplémentaire d'espresso.

En fin de journée on ne se refusait pas un petit cocktail au bord de la piscine.


Au déjeuner nous nous régalons de salade 'grecque', assez revisitée. La féta est en boule. Le pain complet est en crouton. Et si quelqu'un reconnait l'herbe en branche qu'ils ajoutent je suis preneuse !

En fait nous n'avons pas toujours déjeuné à l'hôtel. Lors de l'une de nos ballades, nous sommes passés devant un arbre au bord de la mer, à la sortie du village d'Ampelas, à l'est de Naoussa.
Sous l'arbre : des tables.

Nous nous y sommes assis et nous nous sommes dit que c'était le genre de moment dont nous nous souviendrons toute notre vie.

Aubergines aux fromages

Poulpe grillé. Je ne suis pas une grand amatrice mais celui-ci était succulent, simplement grillé.

Moussaka avec de la purée, dommage.

Le restaurant où nous avons déjeuné lors d'une baignade à Golden Beach, au sud de l'Ile, était moins typique mais très agréable aussi.

L'assiette de souvlaki (grillade) est plus que correcte.

Pour le soir, voici quelques adresses très recommandables.

Le Sud, restaurant tenu par des Français et visiblement fréquenté par des célébrités et politiques. Il faut le trouver (comme tous les restaurants qui ne sont pas sur le port...les rues ne sont pas vraiment indiquées) mais cela vaut le coup. La terrasse est très agréable. Le service soigné et la cuisine très délicate.

 
Jolie entrée : millefeuilles de légumes grillés. Parfait pour se mettre en appétit. Puis un bar au gingembre que je rêverais savoir refaire : poisson (à la vapeur?), huile de sésame, sauce soja, gingembre, ciboule, tomates et courgettes en fine lamelles. 

Je tenterais aussi volontiers une reproduction du dessert : Millefeuille 'Le Sud' à l'orange et à la vanille. La crème pâtissière parfumée est prise entre des feuilles de filo.

Un soir Nikos nous conseille le Yemeni, restaurant local dans une autre ruelle de Paros.

Les mises en bouche accompagent divivement nos verres de vin : du vrai tarama (ou 'dip d'oeufs de poisson', sans colorant, donc blanc) et dip au fromage. Au centre : féta frite nappée de miel et Dolmades : feuilles de vigne farcies au riz. Ces dernières sont succulentes, les meilleures jamais mangées. Les plats sont un peu moins extras : poulet à l'estragon et cabillaud aux légumes. 

Le port de Naoussa est certes le 'Saint-Tropez' de Paros, un peu bling et touristique, mais il est charmant. Voir féerique. Chaque bar ou boutique semble sortie d'un magazine de déco. Les ruelles étroites sont fleuries et c'est un plaisir de s'y perdre.

Il est indispensable de dîner sur le port, même si l'on vous mettra en garde contre les pièges à touristes.

Il semblerait que le restaurant Mario soit honnête (même si on vous impose la bouteille d'eau, bah, vous l'auriez prise de toute façon non ?). 

Pour démarrer : du pain et de l'huile d'olive. Le dip en devient accessoire. Et puis les couleurs du soleil couchant sur le port, les bougies, la rose... toussa, ça participe pas mal au romantisme du moment.

Après de délicieux rouleaux aux fruits de mer, pièce de boeuf pour l'Homme, sorte de picatas de veau au vin de Paros et pâtes pour moi. 

Pour finir, quelques photos encore (oui mais j'ai déjà fait une toute petite, petite sélection).

Il est 'recommandé' de mettre un casque en deux roues... Nous l'avons toujours fait sauf pour aller à la plage de Kolymbithres, à moins d'un kilomètre de l'hôtel.

A voir : le village de Lefkes, au centre de Paros.



 


C'est quand qu'on y retourne ?

François Perret, Chef Pâtissier du Shangri La et créateur de cupcakes

Quelques semaines après avoir lu que le Shangri La à Paris proposait des cupcakes, j'y étais avec des amies. Nous avions une bonne excuse - s'il en fallait une - les 30 ans de l'une d'elles. Je suis repartie convaincue, avec 2 ou 3 jolies photos en boite mais au moment de vous en parler ici je me suis dit que ce serait dommage de ne pas interviewer le pâtissier à l'origine de cette collection de 5 cupcakes tous aussi délicieux que beaux.
Quelques mails plus tard et j'avais la chance d'interviewer François Perret, Chef Pâtissier du Shangri La.

 
Le garçon est adorable et bien sûr j'ai kiffé entendre dire par un professionnel que le cupcake, c'est 'foufou' !
Foufou peut être, ses cupcakes sont même complétement oufs. Voyez les photos. On est loin des recettes que je vous propose. C'est pas plus mal non ? A lieu d'exception, cupcakes exceptionnels.

François, voulez-vous bien me raconter votre parcours ?
J'ai toujours cuisiné. Avec une attirance pour le sucre même si chez moi je cuisine principalement du salé ! Car le sucre se marie aussi bien avec des fruits que des légumes. On peut en faire beaucoup de choses, il n'y pas pas de limite... 
J'ai commencé à 16 ans dans une petite pâtisserie à Bourg-en-Bresse. Au bout de 2 ans j'ai eu envie de me spécialiser dans le dessert à l'assiette. J'ai suivi une formation puis suis parti à Grenoble en chocolaterie. Un an plus tard j'ai intégré le Meurice où j'ai exercé 2 ans. Je suis passé par le Georges V avant de rejoindre la Table du Lancaster. Ce fut mon premier poste de Chef aux côtés de Michel Troisgros. J'y avais une petite équipe ce qui m'allait très bien pour apprendre.
Depuis Juin 2010 je suis Chef Pâtissier au Shangri La. Je dirige maintenant une équipe de 16 personnes, ça change ! Cela fonctionne très bien, nous échangeons beaucoup et travaillons la carte ensemble.

 
Justement, combien de temps à l'avance travaillez-vous une carte ?
Il y a des desserts que l'on fait très rapidemment parce que l'on a l'idée, qui parfois nous réveille la nuit !
D'autres prennent beaucoup plus de temps, il faut parfois 2 mois pour finaliser une pâtisserie.

Qu'est ce qui est le plus compliqué, le classique ou l'original ?
Le classique n'est pas forcément plus facile car les goûts doivent être en accord avec ce qu'on promet et finalement les pâtisseries classiques doivent être encore plus surprenantes. Par exemple le cupcake au citron nous a causé beaucoup de problèmes... nous avons essayé beaucoup d'assemblages différents !
De plus au moment de concevoir une pâtisserie le fruit n'est pas toujours disponible.
Côté original, nous n'avons pas le droit à l'erreur. Quand on associe le celeri à la framboise, l'avocat aux fraises des bois ou encore la truffe et les petits pois aux chocolat blanc le goût sucré doit être là, et il faut y trouver toutes les saveurs.

 
Pourquoi des cupcakes au Shangri La ? N'est-ce pas surprenant pour un établissement de prestige ?
C'est une idée du directeur de la restauration, Arnaud Duheme, qui souhaitait quelque chose d'original pour la carte 'tea-time'. J'ai mené ma petite enquête en goûtant quelques cupcakes à Paris. J'ai tout de suite trouvé le cupcake mignon, marrant et coloré. Moi je trouve qu'il reflète tout à fait l'esprit  de la pâtisserie. L'esthétique y est encore plus important qu'en pâtisserie traditionnelle. On peut vraiment s'éclater, le cupcake c'est foufou !

 
Mais vous avez revisité le cupcake traditionnel ?
Oui, nous voulions éviter le gros biscuit, un peu sec. Nous avons donc travaillé le cupcake 'à la française'.
Nous avons toujours une base de biscuit surmontée de mousse mais on a un peu changé l'esprit : les biscuits sont imbibés, les mousses renferment des inserts et sans doute utilisons-nous des produits plus délicats. Nous essayons aussi de leur donner une connotation asiatique, avec l'utilisation du sésame noir par exemple.

Quel est votre cupcake préféré ?
Celui à la mangue. Car il met vraiment en valeur ce fruit. J'aime aussi celui au citron. Je crois que je les aime tous en fait !

Et celui de vos clients ?
Celui à la pistache et aux fraises des bois. Suivi par celui au citron
Je trouve qu'on ne vend pas suffisamment celui au sésame noir et au caramel. Le goût est peut être plus particulier...

J'ai d'abord était étonnée de lire que le salon de thé du Shangri La proposait des cupcakes, comment réagissent les non-initiés ?
Il faut dire qu'ils les voient en arrivant. Le côté visuel est important. Ensuite les cupcakes fonctionnent bien car les gens comprennent qu'on ne se limite pas du tout à la crème au beurre. S'ils n'osent pas choisir un cupcake ils peuvent opter pour une pâtisserie plus classique comme le cheesecake au pomelo (à tomber NDLR).
Mais je crois que nous avons une carte à jouer avec les cupcakes. Nous nous amusons avec un concept en le modifiant, en apportant des goûts plus francs et plus naturels.

 
Est-ce que vous cuisinez des choses que vous n'aimez pas ?
Ah oui ! Je n'aime pas la rhubarbe par exemple, ni le céléri... Alors qu'ils sont à ma carte !

(Je goûte le cupcake citron) Wouah, il est délicieux. Toutes ces textures, tous ces goûts, comment faites-vous ?
La pâtisserie c'est simple, il faut être régulier, minutieux, carré. Tout peser... Même pour un rond il faut que ce soit carré !
Celui que vous mangez est composé d'une pâte sucrée sous une crème d'amande. Nous y avons posé une premiere couche de crème avec une meringue pour donner de la légereté, encore une autre crème avec un insert crumble. Au dessus : un dôme de crème citron.

Certains décrient la crème au beurre, qu'en pensez-vous ?
Si on la juste dose et si on la prépare bien elle peut être très bonne. Elle est surtout Indispensable pour monter (comme dans le cupcake pistache et fraises des bois). Il faut aussi la consommer très vite, sinon elle se fige.
L'alternative c'est le fromage blanc. Il n'est pas très 'vendeur' mais permet de mettre en accord différentes saveurs, sans prendre partie, juste pour les associer. Le résultat est très léger.

 
Vous parliez du cupcake à la pistache et aux fraises des bois : il est magnifique. Comment tient-il debout ?!
C'est vrai qu'il faut défier la loi de la gravité ! Pour cela nous avons mis beaucoup de choses à l'intérieur : confiture de fraise, biscuit pistache, crème vanille autour... En fait ce n'est pas compliqué, ce n'est que du montage. C'est presque de l'architecture ! Il faut toujours utiliser les mêmes douilles, les pointes de crème, qui doivent être plus denses, doivent aussi être de la même taille que les fraises des bois etc. Nous travaillons à partir de fiches techniques très détaillées avec les poids précis. Les plupart des choses sont pesées à l'unité pour l'assemblage.
Il faut être minutieux et amoureux du sucré !

 
Donc le secret c'est de bien mesurer ?
Oui. Avec quelques astuces pour les textures. Si l'on n'avait mis que de la mousse au milieu,ça n'aurait pas tenu.

Quand sera prête votre prochaine collection de cupcakes ?
En Octobre normalement. L'objectif est de changer la carte 3 fois par an. On s'adapte aussi aux saisons : le cupcakes aux fraises des bois deviendra sans doute un cupcake aux fraises.

Avez-vous déjà essayé les cupcakes salés ?
Ah non jamais. ça donne quoi en salé ?
ça donne des apéritifs réussis, comme ça par exemple, ou ça ou ça ou ça ou ça)

Et vous quel cupcake préférez-vous ?
... Caramel et sésame peut-être ? Mais maintenant que j'ai goûté la ceux à la mangue et au citron je ne sais plus !
Il faudra revenir gouter !
Faut pas me le dire deux fois...

 
Collection de Cupcakes de François Perret au salon de thé La Bauhinia- Environ 10€
Fraises des bois & pistache
Citron
Chocolat & jasmin
Caramel & sésame noir
Mangue & Coco

Goûts et couleurs du Maroc

 
Ce n'est pas que je vous oubliais - je pense toujours à vous - mais j'étais en vacances ! Je reviens d'une délicieuse semaine au Maroc avec plein de souvenirs. Des goûts, des couleurs, des odeurs, des sons... Oh que les voyages sont bons.

J'ai envie de partager avec vous quelques images. Je ne vais pas être très bavarde. Par manque de temps nous n'avons pas pu prendre de cours de cuisine Marocaine et je ne l'ai pas plus étudiée que cela car je la connais un peu - elle est ancrée dans ma famille depuis 3 générations.

Vous trouverez quelques bonnes adresses à Marrakech et à Essouira et surtout quelques images. Dur dur de choisir parmi des centaines d'images... J'espère ques les photos retranscrivent un minimum les palettes de couleurs qui - dans ces deux villes - m'ont donné l'impression de sérénité.
Oui, malgré l'attentat qui s'était déroulé quelques jours auparavant à Marrakech. Et avec la conscience que la vie n'est pas facile pour tous les Marocains qui croisent des touristes au rythme de vie bien différent du leur.

 

Le rose et le vert de Marrakech

Ces pain, beurre et miel furent mon bonheur aux petit-déjeuners pris sur la terrasse du charmantissime Riad Zouina. Ce sont en fait deux riads réunis par Catherine et son équipe, aux petits soins de leur client du matin au soir.
En fait le petit-dej se compose de beaucoup d'autres choses : crêpes, gâteau au chocolat, melon vert, jus d'orange pressée (hummmmm), confiture d'orange, thé ou café... bref, de quoi affronter la journée.

 
 
 
 
La mosaïque de la Medersa, ancienne école coranique

Gros plan sur la Qoubba Almoravide

Tranquillité au Palais de la Bahia

 
Le Lonely Planet l'a conseillé il y a des années et ça vaut toujours le coup de s'arrêter chez pour manger un Charmarwa sur le pouce. Deux bons points : viandes délicieuses et absence de sauce grasse. Frites plutôt bonnes aussi.
Fast Food Alahbab, rue Bab Agnaou, à 100m sur la droite en partant de la place Djeema El Fna, en face de la Pâtisserie des Princes.

 

Diffa au délicieux Ksar Essaoussan. Un homme vous attend à l'angle d'une rue et vous amène jusqu'à une porte que vous n'auriez jamais trouvée. Derrière ? Des sourires qui vous invitent à visiter librement le riad. Musique classique en fond. Un apéritif dans le patio. Des mains passées sous l'eau de rose et un dîner dans un petit salon.
Nous avons opté pour le 'Petit dîner' qui souffit amplement à des appetits déjà bien éguisés.

 

La Vallée de l'Ourika

 
 
 
 
 
 
 


Tajine de légumes

Tajine de boulettes et oeuf - mon préféré de tous. Il manquait quelques petits pois dans celui-ci.

 

Le bleu de Majorelle

 
 
 

Les Bleus d'Essaouira

 
 
 
 
 
 

Sur le port, arrêtez vous dans l'une des baraques pour choisir votre plateau de poisson et fruits de mer qu'on vous fait griller immédiatement. Si vous arrivez à passer plus de 3 baraques sans vous arrêter : bravo. Les vendeurs rivalisent d'arguments et de prix pour vous retenir. La marchandise est visiblement la même partout.

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Vue sur la place Moulay Hassan depuis le restaurant Casa Vera où nous avons apprécié des tapas et du vin gris Marocain.

La Maison des Artistes. Accueil et services en dessous de ce que nous avions à Marrakech mais terrasse d'enfer et surtout, avec la chambre sur la mer... le bruit des vagues jour et nuits, magique.

 
 
Autres adresses :

Un tajine sans chichi sur la place Djemaa El Fna chez Chegrouni (nord-est de la place)

Un verre près des cigognes de la place des Ferbantiers au Kozybar. Le chef Japonais sert aussi des sushis. Nous avons préféré un tajine de cailles farcies et un boeuf kefta revisité.

Un (autre) verre avachis sur les canap' de la terrase lounge du Café Arabe

Un pur moment de bonheur aux Bains de Marrakech